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Réforme des allocations de chômage

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Une deuxième série de courriers informant de la fin de leurs droits aux allocations à compter de mars 2026 a été envoyée à 43 000 personnes, dont environ 20 000 résident en Wallonie. Cette fois, ces courriers concernent des personnes ayant cumulé entre huit et vingt ans d'allocations.


La première vague, mise en œuvre en septembre, concernait les chômeurs de plus de 20 ans. La réforme entre désormais dans sa phase suivante. Il a déjà été annoncé que la troisième vague concernera les personnes indemnisées depuis moins de huit ans.

L'objectif de la réforme est d'encourager les chômeurs de longue durée à s'engager professionnellement. Le FOREM souligne que la plupart des personnes concernées par la réforme devront suivre une formation professionnelle pour acquérir les compétences spécifiques requises sur le marché du travail. « Pour beaucoup d'entre elles, c'est la seule voie vers le retour à l'emploi », reconnaissent les représentants de l'institution.

Par rapport à l'année dernière, le nombre d'inscriptions aux cours a augmenté de 13 %, ce qui montre que de plus en plus de personnes décident d'acquérir de nouvelles qualifications.


Par exemple, Vincenzo, après des années de chômage, a entamé une formation de carreleur. Après six mois de formation, il entamera un apprentissage et, peut-être, trouvera-t-il ensuite un emploi.


Il convient toutefois de noter que tous ne seront pas privés de ces prestations. Font exception les personnes de plus de 55 ans justifiant d'au moins 30 ans d'expérience professionnelle, les artistes et ceux qui commencent une formation pour un métier en pénurie avant le 1er janvier 2026.


Cette deuxième vague de réformes soulève cependant des questions sociales et humaines. Le système offre-t-il un soutien suffisant à ceux qui sont marginalisés depuis des années ? Quelques mois de formation suffiront-ils à leur donner une réelle chance d'accéder à un emploi stable ? Et comment les bénéficiaires isolés, dont la seule source de revenus était les allocations, s'en sortiront-ils ?


La réforme est certainement un pas vers une plus grande activation professionnelle, mais aussi un grave défi social qui montre combien est délicat l’équilibre entre l’assistance et l’obligation d’être indépendant.

 
 
 

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