Le cancer du poumon en Belgique – toujours le plus grand défi sanitaire

En 2022, le cancer du poumon restera la première cause de décès prématuré en Belgique, tant chez les hommes que chez les femmes. Les données montrent que les maladies cardiaques constituent la deuxième cause de mortalité chez les hommes, et le cancer du sein chez les femmes. Les experts soulignent que le cancer est la première cause de décès avant l'âge de 75 ans, suivi des maladies cardiovasculaires et du suicide chez les hommes, et de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) chez les femmes.

L'analyse des années de vie potentiellement perdues en raison d'un décès prématuré révèle une situation quelque peu différente. Le suicide arrive en tête chez les hommes, suivi du cancer du poumon et des maladies cardiaques, tandis que chez les femmes, le cancer du sein est la principale cause de décès, suivi du suicide et du cancer du poumon. Fait intéressant, les accidents de la route figurent également dans ce classement, occupant la cinquième place chez les hommes.

Il convient de noter l'évolution des tendances : de 2012 à 2022, le taux de mortalité prématurée par cancer du poumon chez les hommes a diminué de 36 %. Malheureusement, chez les femmes, il a connu une hausse spectaculaire de 60 % entre 2000 et 2015, avant de se stabiliser. De ce fait, le cancer du poumon, qui était la quatrième cause de décès en 2000, a désormais supplanté le cancer du sein pour devenir la première menace.

Les experts en santé publique soulignent l'importance cruciale de la prévention et du diagnostic précoce. Limiter la consommation de tabac, surveiller les facteurs de risque environnementaux, effectuer des dépistages préventifs réguliers et être attentif aux symptômes — tels que la toux chronique, l'essoufflement ou l'hémoptysie — peuvent réduire considérablement le nombre de décès prématurés.

Le cancer du poumon demeure un défi majeur pour le système de santé et la société. À l'ère des progrès médicaux et des thérapies modernes, l'éducation et une approche responsable de sa santé sont devenues primordiales. Selon vous, quel facteur pourrait le plus contribuer à réduire la mortalité par cancer du poumon en Belgique ?