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Les parcmètres bruxellois sous surveillance : la moitié d’entre eux génèrent des pertes


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Dans la capitale belge, où chaque horodateur a sa valeur, un constat surprenant est apparu : près de la moitié des horodateurs bruxellois fonctionnent à perte. Selon Parking Brussels, responsable de la gestion des zones de stationnement payant dans les treize communes de la région, jusqu'à un horodateur sur deux ne génère pas suffisamment de recettes pour couvrir ses coûts d'exploitation.


En 2023, l'ensemble des horodateurs physiques de la région a généré un chiffre d'affaires de 12,7 millions d'euros, mais leurs coûts de maintenance ont atteint 9,8 millions d'euros. Le bénéfice réel n'a donc été que de 2,9 millions d'euros par an, un montant relativement faible compte tenu de l'ampleur du système.


Le principal problème réside dans les coûts élevés d'entretien et de réparation. Les appareils nécessitent des inspections techniques régulières, des mises à jour logicielles et le remplacement des composants endommagés. À cela s'ajoute le problème croissant du vandalisme, qui engendre des coûts supplémentaires et empêche souvent les horodateurs de fonctionner correctement.


Face à cette situation, Parking Brussels a proposé un plan stratégique visant à réduire le nombre d'horodateurs. Cette réduction devrait générer des économies d'environ 4,9 millions d'euros par an. Les communes décideront désormais quels horodateurs resteront en voirie et lesquels seront retirés.


Il convient de noter que de plus en plus de conducteurs utilisent des applications mobiles pour payer leur stationnement, ce qui contribue également à la baisse de rentabilité des appareils physiques. Dans certains quartiers, plus de la moitié des transactions sont désormais effectuées numériquement, ce qui pourrait accélérer la décision de supprimer progressivement les horodateurs traditionnels.


Le débat sur l’avenir du système de stationnement à Bruxelles continue : certains voient la réduction du nombre d’appareils comme un moyen d’économiser de l’argent et d’être moderne, d’autres craignent le chaos et les désagréments pour les personnes âgées ou les touristes qui n’utilisent pas toujours l’application.


Une chose est sûre : l’avenir du stationnement à Bruxelles sera de plus en plus numérique et le nombre de parcmètres traditionnels pourrait bientôt diminuer considérablement.

 
 
 

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