Châtelineau : Un asticot dans un hamburger – Un client choqué

À Châtelineau, dans le Hainaut, une situation a suscité l'indignation des habitants. Youness, 24 ans, a acheté un hamburger à emporter dans un snack local. Après quelques bouchées, il a remarqué quelque chose que personne ne veut dans ses plats : une larve vivante se déplaçant parmi les légumes et la viande.

« J'étais sous le choc et j'avais l'impression de devenir fou. Je ne savais pas si j'avais avalé quelque chose », raconte le jeune homme. Dégoûté et terrifié, il jeta le reste du burger, non sans avoir enregistré une vidéo et l'avoir publiée en ligne. La vidéo gagna rapidement en popularité, cumulant plus de 15 000 vues en quelques heures seulement.

Après la publication de l'article, le propriétaire du restaurant a contacté Youness, l'accusant de mentir. Cependant, Youness a insisté sur le fait qu'il n'avait aucune raison de formuler une telle accusation. « Ce n'est pas une erreur comme un cheveu dans des frites ; la présence d'une larve est un manque flagrant d'hygiène », a-t-il déclaré.

Inquiet pour sa santé, Youness a signalé l'incident à l'Afsca, l'Agence belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire. Cette agence contrôle la qualité des aliments et répond aux plaintes des consommateurs. Toute personne peut déposer une plainte en ligne ou par téléphone (0800 13 550), ce qui déclenche automatiquement une inspection dans l'établissement concerné.

Comme l'explique une porte-parole de l'Agence, chaque rapport est transmis aux inspecteurs de terrain, qui effectuent une inspection sur place. Ils vérifient la propreté des locaux, l'état des sanitaires, l'hygiène du personnel et la présence de nuisibles. Les infractions les plus graves peuvent entraîner une sanction financière ou la fermeture temporaire des locaux.

En 2024, l'Afsca a reçu plus de 5 200 plaintes, dont près de la moitié ont été jugées fondées. Dans 6 % des cas, les inspecteurs ont également constaté des infractions autres que celles signalées par les clients. La plupart des cas concernaient des problèmes d'hygiène (30 %) ou des conditions de stockage inappropriées des aliments.

La présence de larves dans le burger pourrait-elle présenter un risque pour la santé ? Les experts affirment que tout dépend de l'état de santé de la personne qui l'a consommé. Les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées sont les plus à risque. Par conséquent, chaque cas nécessite une enquête individuelle.

Cette histoire est non seulement un incident choquant, mais elle rappelle aussi l'importance du contrôle qualité et de la responsabilisation dans les restaurants. Elle rappelle aux clients de ne pas avoir peur de s'exprimer et aux propriétaires de maintenir les normes de propreté les plus strictes.