Auditoriums surpeuplés, manque de places et tarifs en hausse : les étudiants en orthophonie tirent la sonnette d’alarme
- Belgiainfo

- 19 oct.
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Les conditions d'études dans les universités belges font l'objet d'un débat houleux. Céline, étudiante en logopédie à la Haute École Léonard de Vinci, décrit une situation que beaucoup de jeunes trouvent inacceptable : « Il n'y a pas assez de places en classe ; certains élèves restent debout dans le couloir ou rentrent chez eux faute de place assise. »
D'après les rapports des étudiants, le plus grand amphithéâtre compte 400 places, mais les inscriptions dépassent cette limite. Jusqu'à 50 personnes suivent les cours debout ou dans les allées. Malgré cela, les universités continuent d'accepter de nouveaux étudiants, car le décret Paysage les oblige à ne pas rejeter les candidatures.
« On parle d'augmenter les frais de scolarité, alors que certains d'entre nous n'ont pas accès aux cours. C'est honteux et irrespectueux envers les étudiants », ajoute Céline.
L'administration de l'université explique le nombre limité de salles de classe et assure chercher des solutions. Une idée serait de revenir à un système hybride de cours : en présentiel et en ligne.
Cependant, l’année dernière, ce système a échoué, principalement en raison de difficultés techniques de la part des enseignants.
La situation montre à quel point l’enseignement supérieur belge est soumis à une forte pression – entre un nombre croissant d’étudiants et des infrastructures limitées.
Qu'en pensez-vous ? Étudier dans de telles conditions offre-t-il un départ égal à tous ?

























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