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Anderlecht : la police intervient lors d'une manifestation anti-expulsion



Vendredi matin, environ 400 personnes se sont rassemblées place de l'Aviation à Anderlecht pour exprimer leur opposition à l'expulsion prévue de soixante-dix personnes, dont quinze enfants, d'un des immeubles d'habitation.


Les manifestants ont tenté de bloquer les entrées du bâtiment en érigeant des barricades improvisées. En réponse, les forces de l'ordre ont utilisé des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des matraques pour disperser la foule.


Des patrouilles de police étaient déployées place Bara, équipées de casques, d'équipements de protection et de masques à gaz. Des unités de la police fédérale et plusieurs commissariats locaux ont également participé à l'intervention. L'objectif de l'opération était d'assurer la sécurité et de faciliter l'exécution de la décision de justice par le propriétaire de l'immeuble, présent sur les lieux.


Les avocats du groupe de résidents soulignent que l'expulsion a été effectuée avant l'audience d'appel prévue, ce qu'ils considèrent comme un abus de procédure.


Le futur plan de développement du bâtiment prévoit sa transformation en hôtel de 48 chambres, bien que le permis de construire n'ait pas encore été délivré. En août, le bourgmestre d'Anderlecht, Fabrice Cumps (PS), a refusé toute intervention policière contre les résidents. Dans un commentaire publié vendredi, il a souligné qu'il n'avait aucun pouvoir pour s'opposer aux actions actuelles des autorités, qui disposent des moyens nécessaires.


Cette affaire met en lumière la relation complexe entre les droits de propriété, les obligations administratives et le droit des résidents, en particulier des enfants, à un logement sûr. Elle met également en lumière la tension entre la nécessité de se conformer aux décisions de justice et celle d'une approche humaine envers les personnes menacées d'expulsion.

 
 
 

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